qualité de l'air intérieur

La qualité de l'air intérieur à nouveau sous les projecteurs !

La qualité de l’air intérieur est devenue au cours de ces dernières années l’une des préoccupations majeures dans le secteur du bâtiment. Même l’Organisation Mondiale de la Santé s’est emparée du sujet pour tirer le signal d’alarme.

Les résultats des études réalisées par l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) en France montrent que l’air intérieur est plus pollué que l’air extérieur et que les polluants de l’air en milieu clos ont des conséquences sanitaires qui peuvent être importantes. En effet, les nouveaux matériaux de construction, les éléments de décoration et le mobilier sont sources de multiples pollutions (chimiques, physiques et micro-biologiques). L’OQAI a ainsi détecté dans les habitations, bureaux et écoles plus de 1000 agents toxiques.

Le problème s’est de plus aggravé car les bâtiments neufs d’aujourd’hui sont moins perméables à l’air qu’autrefois et présentent un taux de renouvellement de l’air plus faible.

Si certaines mesures simples peuvent être mises en place comme l’aération quotidienne ou la ventilation des pièces, celles-ci diluent mais n’éliminent pas pour autant les polluants. Ainsi, des dispositions ont été prises pour mieux informer les consommateurs sur le niveau d’émission de composés organiques volatils (COV) des matériaux et produits de construction et de décoration mis en œuvre.

Depuis le 1er janvier 2013, cette obligation concerne l’ensemble des produits proposés sur le marché, y compris les matériaux d’isolation. Le niveau d’émission de substances volatiles dans l’air intérieur présentant un risque de toxicité par inhalation est caractérisé par une échelle de quatre classes allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions). Ainsi, au-delà de l’aération du bâtiment, chacun peut choisir pour la construction ou la rénovation de son logement, des produits présentant un faible niveau d’émissions de composés organiques volatils.

En matière d’isolation, si l’innovation est souvent orientée vers la recherche d’une performance thermique accrue, elle peut également être destinée à améliorer l’impact environnemental ou le confort d’utilisation. C’est le cas de l’isolant HYBRIS, le nouvel isolant alvéolaire d’ACTIS qui, de par les matériaux dont il est composé et sa structure originale en « nid d’abeilles », offre non seulement d’excellentes performances d’isolation thermique et phonique mais préserve aussi la qualité de l’air intérieur. En effet, il ne dégage pas de fibres irritantes ni de poussières et bénéficie d’un classement A+ aux Composés Organiques Volatils (COV).

Lors de la construction ou de la rénovation d’un logement, les particuliers manquent souvent de visibilité sur les matériaux utilisés et leur classement en matière d’émission de polluants dans l’air intérieur. Il appartient donc aux professionnels de les sensibiliser sur ce sujet bien en amont de leurs projets car seule leur mobilisation permettra de faire reculer la pollution de l’air intérieur.          

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